samedi 27 septembre 2008

Conseil Œcuménique des Eglises: Israël pratiquerait une politique d'apartheid

La Croix passe sous silence les propos incendiaires tenus par le pasteur Samuel Kobia, secrétaire général du Conseil Œcuménique des Eglises (COE), lors de son discours d'introduction (et depuis mis en ligne sur le site Internet du COE). Kobia a évoqué la situation d'apartheid qui prévaut dans la "terre promise" du fait d'Israël et la menace que l'occupation ferait peser sur la communauté chrétienne, sans mentionner que celle-ci fait l'objet d'actes d'intimidation et de terreur perpétrés par les islamistes : "la viabilité même de l'Eglise chrétienne indigène est menacée par les effets de l'occupation." (L'ccupation de Gaza à laquelle Israël a mis fin ? En Israël, où la communauté chrétienne ne cesse de croître ?) Le COE est coutumier du fait: NGO Monitor a déjà dénoncé la campagne de diabolisation d'Israël menée par l'organisation chrétienne.

Pour plus d'informations lire:

Repris du site de l'UPJF:

"A Berne, des théologiens chrétiens débattent de la "terre promise", E. Maurot

Le ton de cet aréopage est donné par cette phrase qui en dit long sur l'anti-israélisme - au demeurant notoire - du Conseil Œcuménique des Eglises, émise par son secrétaire : "Les Églises ont un rôle à jouer dans la démystification et l’exposé de la manipulation de la religion dans cette situation". Il flotte sur cette assemblée un parfum de "théologie de la Libération". L’internaute qui nous a sensibilisés à cet événement, passé quasiment inaperçu, donne son avis à ce propos. Nous reproduisons son texte après celui de "La Croix". (Menahem Macina).

Texte repris du journal La Croix du 16 septembre 2008
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À Berne, 85 théologiens de tous pays ont mis leur discipline à contribution pour une "paix juste" au Proche-Orient.
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Que peut la théologie face au conflit israélo-palestinien ? "À sa manière, beaucoup", ont répondu les 85 théologiens et théologiennes réunis par le Conseil œcuménique des Églises (COE), pour quatre jours de débats autour du concept biblique de "terre promise", à Berne (Suisse).
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"En son cœur, le conflit israélo-palestinien n’est pas un conflit religieux, mais la dimension religieuse lui est intimement mêlée, a souligné le pasteur Samuel Kobia, secrétaire général du COE, dans son discours d’accueil. Les Églises ont donc un rôle à jouer dans la démystification et l’exposé de la manipulation de la religion dans cette situation."

Elles doivent aussi travailler "pour le respect et la place légitime de toutes les religions dans la région", a ajouté le pasteur kenyan. Depuis l’Appel d’Amman, lancé en juin 2007, le COE est engagé dans la recherche d’une "paix juste" au Proche-Orient. Plus de 500 personnes ont déjà été envoyées pour des missions d’"accompagnement œcuménique" de trois mois, afin d’observer et de témoigner de la vie quotidienne des populations locales. (la suite)

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