samedi 11 septembre 2010

9/11: ce jour-là - il y a 9 ans

"Quoi qu'on en pense, il y aurait désormais un "avant" et un "après" le 11 septembre."

That Day (dessin de Cox |& Forkum) - Cliquer sur l'image pour l'agrandir
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""The have hit the Pentagon too !"

C'est dans un café de Cambridge - calme ville universitaire des environs de Boston - que par une matinée ensoleillée de septembre 2001, intrigué par la joyeuse excitation des employés proche-orientaux, j'ai appris que des attaques terroristes venaient de se produire contre New York et Washington.

Dans les jours suivants, j'ai longuement repensé à cette "joie", aux rires des employés, au plaisir évident que ces nouvelles leur procuraient. [...]

Quoi qu'on en pense, il y aurait désormais un "avant" et un "après" le 11 septembre."

Christian DelacampagneIslam et Occident, les raisons d'un conflit, PUF, 2003 (p. 1)


Christian Delacampagne (1949-2006) était professeur à Johns Hopkins University (USA).

3 commentaires :

Gilles-Michel DEHARBE a dit…

Dans un plaidoyer passionné pour la liberté de culte, le président américain Barack Obama a défendu le droit d'installer une mosquée près du site des attentats du 11-Septembre à New York, intervenant pour la première fois dans ce dossier potentiellement explosif.

"En tant que citoyen, en tant que président, je crois que les musulmans ont le même droit de pratiquer leur religion que quiconque dans ce pays. Cela comprend le droit de construire un lieu de culte et un centre communautaire dans une propriété privée dans le sud de Manhattan", a affirmé M. Obama à l'occasion d'un repas de rupture du jeûne de ramadan à la Maison Blanche. "Nous sommes aux Etats-Unis, et notre engagement en faveur de la liberté de religion doit être inaltérable. Le principe, selon lequel les gens de toutes les croyances sont les bienvenues dans ce pays et ne seront pas traités différemment par leur gouvernement, est essentiel à ce que nous sommes", a ajouté le président, en citant le premier amendement de la Constitution des Etats-Unis qui garantit la liberté de culte.

Les démocrates pourraient payer cher la construction d'une mosquée à deux pas de Ground Zero. Le parti républicain agite le drapeau rouge et s'appuie sur la polémique de la maison Cordoue pour faire campagne pour les élections de mi-mandat de novembre.

Depuis plusieurs semaines, la ville de New York s'agite autour de la construction future d'une mosquée près de Ground Zero. Le projet, toujours d'actualité malgré de nombreuses réticences, coûtera à la communauté musulmane 100 millions de dollars soit 77,5 millions d'euros. À titre comparatif, le coût de la future mosquée de Marseille est estimé à 22 millions d'euros.

L'addition pourrait être encore plus salée pour le parti démocrate. En effet, à l'approche des élections parlementaires de novembre, le parti républicain se positionne clairement contre le projet. Ainsi, John Cronyn, sénateur républicain du Texas ne trouve « pas judicieux de construire une mosquée à l'endroit où 3 000 Américains ont perdu la vie après un attentat. » Rick Lazio, candidat au poste de gouverneur de l'État de New York, est contre cette mosquée. Un point de vue qu'il partage avec l'un des mouvements qui le soutient, le SIOA (Stop Islamization Of America, Arrêtez l'islamisation de l'Amérique). Cette organisation finance par ailleurs une campagne de publicité contre le lieu de prière. Une affiche montrant un avion s'écrasant contre le World Trade Center et titrée « Pourquoi ici ? », sera collée sur 26 bus de la ville.

Gilles-Michel DEHARBE a dit…

Plus récemment, le parti républicain s'est attaqué au président américain. Barack Obama s'était prononcé vendredi 13 août, en plein ramadan, en faveur de ce projet en rappelant que : « Notre attachement à la liberté religieuse doit être inébranlable. » Lors de ce repas de rupture du jeûne, il a ajouté que les musulmans peuvent « pratiquer leur religion comme n'importe quel autre ressortissant américain. » Le maire de New York, Michael Bloomberg, souhaite voir naître une mosquée dans ce quartier. Il refuse de céder au « sentiment populaire » et explique que « nous trahirions nos valeurs si nous traitions les musulmans différemment de tout autre citoyen. » Mais Barack Obama s'est finalement réfugié dans les nuances en prévision du scrutin de novembre. Dans une intervention, samedi 14 août, il a assuré ne pas faire référence au « bien fondé » du projet, mais au « droit » des musulmans d'avoir un lieu de culte à cet endroit.

La communauté musulmane semble se rapprocher de son but. Au début du mois d'août, la commission de protection du patrimoine de la ville a accepté la démolition du bâtiment. Le parti démocrate n'est pas rassuré pour autant car les études d'opinion montrent qu'une majorité d'Américains est opposée au projet. Selon une récente enquête menée par CNN, 68 % des Américains interrogés sont contre la mosquée. Harry Reid, le leader des démocrates au Sénat, s'est d'ailleurs distancié de Barack Obama sur le sujet en se prononçant contre le projet de mosquée. Petit détail : Reid est engagé dans une bataille pour sa survie politique dans son fief du Nevada.


Source : FRANCE-AMERIQUE - Le Journal Français des Etats-Unis.

Gilles-Michel DEHARBE a dit…

Le projet de mosquée est piloté par un imam radical du nom de Fayçal Abdul Rauf. Quelques semaines seulement après le 11 septembre, ce personnage avait déclaré à l’émission de télévision 60 minutes que l'Amérique s’était attiré les attaques à cause de sa politique, et que les Américains étaient des « complices de ce crime ». C'est comme si on disait à une victime de viol que c'est de sa faute parce qu’elle portait une jupe.

Rauf a participé à l’organisation de la récente flottille terroriste qui a appareillé pour Gaza. Il refuse de reconnaître que le Hamas est une organisation terroriste. Mais il n'a aucune difficulté à condamner « les chrétiens durant la Seconde Guerre mondiale » pour avoir bombardé des civils à Hiroshima.

Rauf ne veut même pas admettre que des terroristes islamiques sont responsables des attaques du 11 septembre. Il a déclaré à une station de radio de New York que c’est seulement « l’opinion générale ».

Rauf travaille sur son projet de Ground Zero depuis un certain temps. Il a publié un livre intitulé A Call to Prayer from the World Trade Center Rubble : Islamic Da’wah in the Heart of America Post-9/11 (Un appel à la prière depuis les décombres du World Trade Center : le prosélytisme islamique au cœur de l’Amérique d’après le 11 septembre). C’est un livre sur la dépossession symbolique de l'écroulement des États-Unis, incapables, même au bout de neuf ans, d’ériger un mémorial au 11 septembre et encore moins de reconstruire les tours. Il compare cet état de fait à l’érection d’une nouvelle tour rutilante dans le style de la propagande saoudienne.

Mais même les radicaux qui haïssent l’Amérique ont le droit de construire des mosquées en Amérique, et même à Ground Zero. C'est ce qui fait la différence entre l'Amérique et l'Arabie saoudite, où les non-musulmans n’ont pas le droit de poser le pied à la Mecque, et encore moins de construire une église.

Mais le gouvernement saoudien a-t-il le droit de construire une mosquée à Ground Zero ? Selon le Washington Times, le projet de Cordoba House dispose d’à peine 20 000 dollars d’actifs et ses revenus depuis 2004 s’élèvent à 100mille dollars. Où iront-ils chercher 100 millions de dollars ?
Rauf ne veut pas le dire, mais il évoque un financement étranger.
L'Arabie saoudite a un ministère des affaires religieuses étrangères appelé la Ligue islamique mondiale, qui a donné 7 millions de dollars pour construire le Centre islamique de Toronto, et davantage pour des mosquées à Calgary et Montréal.

Est-elle la source du financement ? Il y a 100 mosquées dans la ville de New York. Mais la mosquée Ground Zero n'en est pas vraiment une. C'est un siège social djihadiste. Et si les 100 millions de dollars secrets proviennent d'Arabie saoudite, ce n’est même pas une mosquée, c'est une ambassade clandestine du pays d’où proviennent 15 des 19 terroristes du 11 septembre.

Source : Monument to jihad, par Ezra Levant, Toronto Sun, 27 juillet 2010.

Nous apprenons maintenant qu’un bailleur de fonds de la mosquée de Ground Zero est un ancien partisan de la "Holy Land Foundation" !

Laquelle "Holy Land Foundation" , finançait le Hamas . Dans le plus grand procès du financement du terrorisme de l’histoire américaine, 108 verdicts de culpabilité ont été prononcés contre les dirigeants de la "Holy Land Foundation".

Pas étonnant que l’imam Rauf refuse de dénoncer le Hamas comme une organisation terroriste !

Voir en ligne : More mosque revelations

http://www.newyorkpost.com/p/
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