jeudi 28 octobre 2010

Comme 'Raison Garder', 'J Call' devrait condamner les appels au boycott des produits d’Israël

Comme 'Raison Garder', 'J Call' (Appel à la Raison) devrait également "condamner sans réserve les appels au boycott des produits d’Israël".  Et certainement la branche belge du mouvement car, faut-il le rappeler, l'une des personnalités les plus respectées du Royaume, Pierre Galand, ancien sénateur socialiste, président du mouvement laïque, conseiller du recteur de l'Université Libre de Bruxelles, président de la coordination européenne des comités et associations pour la Palestine, représentant du Réseau international de coordination pour la Palestine, militant anti-israélien infatigable, et initiateur du fumeux Tribunal Russell sur la Palestine, fait campagne pour le boycott des produits israéliens ... en France comme ce fut le cas à Montpellier le 10 octobre 2009 (- Pierre Galand: "les vrais crimes de guerre se trouvent dans la puissance israélienne" - Pierre Galand dénonce les liens entre l'aéroport de Liège-Bierset et Israël) - Pierre Galand et le Boycott-Désinvestissement-Sanction ( BDS) contre l’état d’Israël).

Raison Garder condamne sans réserve les appels au boycott des produits d’Israël (communiqué)

Les membres de Raison Garder ont pris connaissance des déclarations publiques de l’actuel président du MRAP imputant à l’Etat d’Israël la conduite d’une politique «d’apartheid» justifiant les appels au boycott contre les produits en provenance de cet Etat ou commercialisés par lui (JDD du 10 octobre 2010). Ils condamnent une nouvelle fois sans réserve, comme ils l’ont fait lors de leur assemblée du 4 octobre, les appels au boycott, direct et indirect, des produits provenant d’Israël et les actions d’intimidation entreprises contre les initiateurs des actions tendant à faire condamner judiciairement les auteurs de ces appels avec ceux qui les mettent en oeuvre. Rappellent que ces appels illégaux et que les passages à l’acte qui s’ensuivent transgressent les dispositions du Code pénal en son article 225 (1 et 2), lequel expose de manière parfaitement claire à une peine de trois années de prison et à une amende de 45 000 euros leurs auteurs et quiconque, mu par une intention discriminatoire, entrave « l’exercice normal d’une activité économique quelconque ».
 
Rappellent la constance de la jurisprudence en ce domaine, depuis les tribunaux correctionnels et la Cour de cassation jusqu’à la Cour européenne des droits de l’Homme.
Soulignent que la transgression de ces dispositions et le mépris de cette jurisprudence ne sauraient être autorisées au titre de l’exercice de la liberté d’expression ou de la « défense » des droits de l’homme qui doivent ne pas être détournés de leur but et s’exercer de manière exemplaire dans le respect de la loi.

Soulignent également qu’aucune considération de caractère idéologique, proclamée de manière unilatérale et partisane, et relevant du seul débat politique, ne saurait justifier cette violation de la loi pénale surtout lorsqu’elle est le fait de parlementaires, nationaux ou européens, de responsables d’associations ou de personnalités ayant exercé des fonctions de haute responsabilité, politique, diplomatique ou administrative, seraient elles érigées au rang d’«icônes».

Condamnent ces appels à l’illégalité assimilables au plan international à de véritables actes de belligérance et qui mettent en danger quotidiennement la paix civile

Pour nous écrire: raisongarder@dialexis.org

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