dimanche 26 juin 2011

Affaire Galliano: les excuses qu'Ahmadinejad ne peut pas évoquer

"J'adore Hitler (...) Des personnes comme vous seraient mortes. Vos mères, vos pères seraient tous des putains de gazés."

"La magistrate a reconnu que ce n'était "pas une affaire majeure" et qu'à ses yeux, John Galliano n'était "pas un théoricien du racisme anti-juif ou anti-jaune". Mais "c'est le racisme et l'antisémitisme du quotidien, des parkings et des supermarchés, qui est pitoyable et effroyable.""

C'est le politologue Barry Rubin qui a fait la remarque suivante: Well, At Least Ahmadinejad Can't Use That Excuse! Headline: "At Paris trial, designer John Galliano blames drugs, booze for anti-Jewish rant."

Comment Galliano explique-t-il les injures antisémites qu'il a proférées?  Il plaide une addiction à l'alcool, aux somnifères et au valium.  Ahmadinejad quant à lui ne pourra pas justifier son antisémitisme par une addiction à certaines substances...

Source: NouvelObs (extraits):

Deux amis qui buvaient une bière à la terrasse de La Perle ont raconté mercredi les injures qu'aurait répétées John Galliano durant trois quarts d'heure.

Géraldine Bloch assure qu'il lui aurait lancé "dirty Jewish face" ("sale gueule de juive"). Son ami, Philippe Virgitti, dit avoir été traité de "putain de bâtard asiatique" ("fucking Asian bastard").

Selon la jeune femme, le couturier aurait commencé par critiquer ses "bottes bas de gamme", avant de railler ses cuisses ou la qualité de sa peau.

"Jewish" (juif en anglais, ndlr), c'est l'un des termes qui a été le plus récurrent", répété "au moins trente fois", se souvient-elle. "C'était non stop". Il l'aurait également traitée de "pute". La jeune femme, tout comme son ami, ont reconnu que le styliste parlait alors "très doucement".


Or, pour condamner John Galliano, le tribunal doit être sûr que les propos ont été effectivement prononcés. Une tâche ardue s'il était difficilement audible. D'autant que deux jeunes femmes, qui étaient alors clientes du bar, ont témoigné mercredi qu'elles n'avaient jamais entendu le mot "Jewish".

Pour ce qui est de la seconde altercation, deux témoins ont confirmé avoir entendu l'injure "sale pute juive" à l'encontre d'une de leurs amies.

Dans une vidéo, révélée le 28 février par le tabloïd britannique The Sun et visionnée à l'audience, on voit aussi John Galliano, ivre, insulter des voisins de table. Il leur lance : "J'adore Hitler (...) Des personnes comme vous seraient mortes. Vos mères, vos pères seraient tous des putains de gazés".

"Ce ne sont pas des opinions auxquelles j'adhère", "je n'ai jamais eu ces convictions", a réagi John Galliano, avant de s'excuser "pour l'émoi que toute cette affaire a suscité".

Ses excuses n'ont pas suffi à convaincre le procureur, Anne de Fontette, qui a requis une amende "pas inférieure" à 5.000 euros dans chacun des deux dossiers.

La magistrate a reconnu que ce n'était "pas une affaire majeure" et qu'à ses yeux, John Galliano n'était "pas un théoricien du racisme anti-juif ou anti-jaune". Mais "c'est le racisme et l'antisémitisme du quotidien, des parkings et des supermarchés, qui est pitoyable et effroyable."

1 commentaire :

Anonyme a dit…

Ah ! ou est le temps ou un juif digne de ce nom lui mettait son poing dans la gueule a cette merde....

Maintenant on va devant les tribunaux. On demande a d'autres de nous rendre justice ...et nous voyons avec quelle 'efficacité'.