vendredi 16 décembre 2011

Le président islandais a épousé une Israélienne mais ...

Un sondage Gallup effectué en 2009 a révélé que sur les 2.000 Islandais sondés, 3% avaient une bonne opinion d'Israël contre 70% des Palestiniens. "En islandais, le mot 'sioniste' a une connotation négative," avait déclaré le Dr. Vilhjálmur Örn Vilhjálmsson, un professeur danois qui a étudié l'histoire des Juifs islandais.  "C'est un emblème criminel."  Lors de l'opération Plomb Durci, le propriétaire d'un magasin de réparation de vélos, avait même mis une affiche avertissant que les Juifs n'étaient pas les bienvenus.  Le sondage suggère que ni les Juifs ni les Israéliens sont appréciés en Islande, alors que le président Ólafur Ragnar Grímsson est marié avec une Israélienne Dorrit Mussaieff (photo).  "Lorsqu'il y a eu la faillite de l'état les gens ont changé d'opinion sur elle.  Malgré le fait qu'elle avait fait de très bonnes choses pour l'Islande, les gens ont commencé à dire qu'un homme islandais n'aurait jamais dû épouser une femme juive. Elle faisait partie du complot juif.'" 
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L’Islande et la "Palestine", par Victor Perez

Le chef de la diplomatie islandaise, Össur Skarphedinsson, a reçu son homologue "palestinien" Riad Malki pour lui faire part de la reconnaissance formelle de la "Palestine" par son pays. Une reconnaissance autorisée par le parlement du pays comme étant un "(…) Etat indépendant et souverain dans le cadre des frontières antérieures à la Guerre des six jours de 1967".

Si la très grande majorité du peuple israélien, sous condition entre autres d’une réciprocité, est également prêt à ce pas, ce sont les termes employés par le parlement définissant les contours de ce nouveau pays qui laissent dubitatif !?

En effet! Chacun a en tête la résolution 242, qui fait loi car votée par le Conseil de Sécurité, et qui atteste dans son intitulé le retrait "de territoires" (et non "de tous les territoires" comme spécifié dans la traduction française) aux fins lumineuses de transformer la ligne d’armistice datant de 1949 en "frontières sûres". Tracé qui permit jusqu’à la guerre des Six jours les allers et retours des fédayins en territoire israélien pour y commettre leurs assassinats de Juifs.

L’Islande fait donc fi de la loi internationale et confirme ainsi son peu d’intérêt à un état israélien vivant en toute sécurité au sein d’un monde arabo-musulman où la haine du juif est enseignée dès les nurseries.

Le deuxième point de la décision islandaise est le rejet de la réalité présente. Ainsi, il ne demeure aucun doute à leurs yeux que les Israéliens vivant actuellement en Judée et Samarie ne sont pas des habitants du berceau historique du peuple juif mais de simples "colonisateurs". Ce qui conforte hautement l’intransigeance de l’Autorité palestinienne non seulement à l’égard des modifications exigées par la résolution 242 mais aussi envers la réalité du moment présent.

Son objectif étant un maximum de territoires judenrein.
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