jeudi 27 septembre 2012

Les Chemins de fer israéliens commandent 72 voitures à Bombardier

Berlin, le 26 septembre 2012 - Les Chemins de fer israéliens (Israel Railways, ISR) passent à l'importante prochaine étape de son programme de modernisation de son parc en commandant 72 voitures de transport-voyageurs à deux niveaux additionnelles de Bombardier Transport, chef de file de la technologie du rail. Cette commande fait partie d'un accord-cadre conclu en octobre 2010 et qui a mené à une commande de 150 voitures en 2010. La commande annoncée aujourd'hui, dont la valeur s'élève à environ 122 millions d'euros (158 millions de dollars US), porte à 222 le nombre total de nouvelles voitures à deux niveaux pour ISR.

Ces nouvelles voitures sont en fait une version améliorée des trains actuellement en exploitation. Les premiers exemplaires de ce modèle amélioré, commandés l'an dernier, sont entrés en service payant le 1er décembre 2011. Bombardier fabrique et met à l'essai ces voitures à son usine de Görlitz, en Allemagne, avant que celles-ci passent à l'étape de finition, réalisée par Matar, partenaire de Bombardier basé à Dimona, en Israël.

L'engagement de Bombardier envers le marché israélien ainsi que ses procédés de fabrication réputés et établis aideront le fabricant à livrer dans un bref délai les voitures de cette nouvelle commande. Les livraisons doivent s'échelonner de mars 2014 à février 2015.  Lire la suite ICI.

2 commentaires :

דוב קרבי dov kravi a dit…

Le Canada aime Israël, qui le lui rend bien. Si l'Europe était un peu moins assommée par son idéologie anti-israélienne, elle pourrait à son tour en retirer quelques bénéfices.

Philo a dit…

Vous avez raison. Morsi s'est dit très fâché avec l'Amérique. Par contre, il n'émet aucune critique vis-à-vis des Européens - qui d'ailleurs a été reçu avec beaucoup d'amitié par Barroso - qui semblent très séduits par le personnage:

"Dans un entretien au New York Times publié dimanche, Mohamed Morsi n’hésite pas à faire la leçon aux Etats-Unis, qualifiés de «vrais amis» plutôt que d’alliés. Le président égyptien les exhorte notamment à montrer un plus grand respect pour les valeurs des pays arabes et à aider à la construction d’un Etat palestinien. Le thème devrait d’ailleurs être la clef de voûte de son discours aux Nations unies. Cette position fait grincer des dents chez le voisin israélien, d’autant que, malgré des tensions récentes, les Frères musulmans égyptiens restent proches du Hamas. Néanmoins, une remise en cause des accords de paix de Camp David n’est pas à l’ordre du jour, même si le chef d’Etat égyptien a plusieurs fois évoqué la possibilité de réviser certains points. Pour mener à bien son émancipation tout en replaçant l’Egypte au cœur des enjeux régionaux, Morsi s’efforce de mettre en place ce qu’il nomme une «diplomatie d’équilibre»."
http://www.liberation.fr/monde/2012/09/24/l-egyptien-mohamed-morsi-se-reve-en-ambassadeur-du-monde-arabe_848581

En France, on applaudit:
"Selon Didier Billion, directeur des études de l’Institut des relations internationales et stratégiques (Iris), le président égyptien que l’on croyait incompétent et sans charisme, se révèle être un très fin tacticien. "En rappelant la nécessité de la construction d’un État palestinien, Mohamed Morsi met le doigt où ça fait mal en rappelant l’échec cuisant de la politique d’Obama au Moyen-Orient et satisfait, par la même, l’opinion égyptienne de culture traditionnellement antiaméricaine", analyse le spécialiste, joint au téléphone par FRANCE 24."
http://www.france24.com/fr/20120924-diplomatie-etats-unis-egypte-mohamed-morsi-obama-relation-amis-allies-assemblee-generale-onu