mardi 29 janvier 2013

Les évêques irlandais complices de l'antisémitisme

Voir: En plein scandale de pédophilie l'Eglise catholique irlandaise soutient un appel au boycott d'Israël, ce texte scandaleux de Justin Kilcullen, le boss de Trocaire: Gaza strip: An open air prison? et le rapport de NGO Monitor sur Trocaire.

Des fanatiques pro-Palestiniens
accusent les Juifs d'avoir tué Jésus
Ruth Dudley Edwards, écrivain et historienne irlandaise, signe un éditorial dans le Daily Telegraph intitulé: 'Les Juifs crucifièrent Notre Seigneur': l'antisé- mitisme irlandais et la complicité des évêques catholiques.

Ruth Dudley Edwards raconte la mésaventure arrivée récemment à la journaliste israélienne Sarah Honig à Cahersiveen, une charmante petite ville dans le comté de Kerry et qu'elle décrit dans le Jerusalem Post. Elle fut abordée par trois adolescents qui brandissaient de grandes pancartes avec la mention: "Free Palestine" et qui lui demandèrent de l'argent pour la cause. La journaliste leur demanda de qui la Palestine devait être libérée et ils répondirent: "Des Juifs". "Etes-vous certains, demanda-t-elle, que l'argent ne servira pas à financer des terroristes et des assassins?" Sarah Honig fut interloquée par la réponse: "Qu'avez-vous donc contre les Palestiniens? Que vous ont-ils fait? Ils n'en veulent qu'aux Juifs [visiblement les garçons croyaient parler à une non-Juive]. Les Juifs sont mauvais." L'un d'eux eut l'amabilité d'ajouter que les Juifs avaient "crucifié Notre Seigneur". Sarah Honig interpella le professeur qui les accompagnait. Il expliqua qu'ils manifestaient pendant les heures de cours dans le cadre d'un projet pédagogique "à but humanitaire" visant à inculquer chez les jeunes l'idée de s'engager dans des oeuvres caritatives. Quand Mme Honig lui répéta ce que les élèves avaient dit au sujet des Juifs, il approuva de la tête.

Ruth Dudley Edwards rappelle le rôle pernicieux de l'Eglise catholique, notamment à travers son agence officielle de développement à l'étranger, Trocaire ("compassion" en gaélique). L'ONG catholique fut créé en 1973 par les évêques irlandais pour venir en aide aux plus démunis dans les pays en voie de développement. De nos jours, l'ONG,  très politisée, lance sans relâche des attaques virulentes contre Israël, au prétexte de défendre les Palestiniens.


Le parti pris flagrant anti-isrélien de Trocaire a été dénoncé il y a une semaine dans un article par Richard Humphreys, un conseiller municipal socialiste de Dublin et l'une des rares voix dissidentes. Il s'insurge contre le pack pédagogique destiné aux écoles secondaires compilé par Trocaire et posté sur son site. Le dossier comprenait un drapeau palestinien sur la première page et consacrait deux pages à décrive deux histoires racontées par des Palestiniens sur les barbaries qu'auraient commises les Israéliens. Pas un mot sur les attaques de roquettes sur Israël, pas un mot sur l'incitation à la haine, pas un mot sur le terrorisme [comme d'hab, dirions-nous, rien que du classique]. Le blocus de Gaza est présenté comme étant destiné à "punir le Hamas".

Quand Richard Humphreys a pris contact avec Trocaire on lui fit savoir que le pack avait été retiré et qu'il avait été décidé de se concentrer sur la question du boycott des produits des colonies israéliennes. Du fait que rien sur les étiquettes permet au consommateur de distinguer les produits des colonies, il s'agit purement et simplement du boycott de tous les produits israéliens.

Pourquoi, enquit Humphreys, Israël était ainsi visé et si Trocaire croyait vraiment qu'Israël est le pire contrevenant des droits de l'homme sur la planète. Est-ce qu'Israël ne mérite pas qu'on reconnaisse son bilan en matière des droits des femmes et des homosexuels, de liberté d'expression et de liberté religieuse, qui le différencie justement du régime palestinien? Maintenant que les chrétiens sont menacés dans le monde arabe, a-t-il suggéré, "on aurait pu penser que la persécution des chrétiens serait un sujet de grande préoccupation pour les évêques catholiques et leur ONG d'aide humanitaire".

Ruth Dudley Edwards ne sait pas si l'école de Carersiveen a utilisé le pack pédagogique de Trocaire pour mener sa campagne, mais on peut penser que oui. Le zèle des adolescents ne peut qu'être stimulé par l'appel de l'ONG catholique, avec l'aval des évêques, à boycotter les commerces qui vendent des produits israéliens.

Et elle conclut que beaucoup d'évêques irlandais sont assommés par le scandale de pédophilie qui a secoué l'Eglise et que peu se montrent courageux.  Ou bien ils approuvent que les fonds de leur ONG soient employés dans des campagnes de propagande anti-israélienne plutôt qu'à vernie en aide aux Chrétiens persécutés, ou bien ils font l'autruche.

Ce n'est pas étonnant que le Ministère des Affaires étrangères israélien considère que l'Irlande est le pays le plus anti-israélien voire le plus antisémite d'Europe. Les évêques irlandais devraient avoir honte de permettre que - au nom de la compassion (Trocaire) – leur agence caricative dissémine la haine.

1 commentaire :

Menahem's Diary a dit…

Excellente info. Sur ce thème voyez mon article : http://www.debriefing.org/30752.html
Bonne année 2013

Menahem