vendredi 18 octobre 2013

L'oncle de la Reine Mathilde: "L'article du Soir est une calomnie flagrante contre la communauté juive"

La revue juive anversoise Joods Actueel rapporte la réaction du comte Raoul d'Udekem d'Acoz (78 ans) [photo] à l'article du quotidien Le Soir du 19 juillet (voir ICI) qui affirmait au sujet de l'achat par son frère du château de Losange

"Devenu propriétaire du château de Losange en 1958, il [Patrick d'Udekem d'Acoz, père de la reine Mathilde de Belgique] y a trouvé un domaine forestier mis à blanc par "les juifs" - le terme est répété par les habitants du coin - qui l'avaient précédé. Il fallut donc replanter et attendre un demi-siècle avant que l'exploitation forestière puisse reprendre".

Le comte Raoul d'Udekem d'Acoz estime que "cet article du journal Le Soir signé par Pascal Martin, est une calomnie flagrante contre la communauté juive" et que le journaliste, plutôt que répandre des rumeurs recueillies auprès de témoins anonymes, un procédé digne d'une "gazette de gouttière",  aurait dû consulter des documents relatifs à la vente en question qui sont accessibles au public.  Sans mentionner des noms, M. Martin accuse le vendeur juif du domaine sans l'identifier.  En l'occurrence il s'agit de l'immobilière Bernheim.  Or affirme le comte, qui était présent lors de la transaction, l'immobilière Bernheim s'est comportée avec une parfaite correction et à la totale satisfaction des deux parties.  

Le comte se souvient que les arbres du domaine étaient criblés de balles et  d'éclats d'obus, vestiges des violents combats intervenus dans les Ardennes à la fin de la Seconde Guerre mondiale.  "Mais l'insinuation qu'il y a eu des problèmes financiers causés par les Juifs est vraiment scandaleuse", a-t-il ajouté.

Joods Actueel s'est également entretenu avec le fils de l'ancien garde forestier du domaine qui n'a pas hésité à qualifier les faits relatés par Le Soir de mensonges malveillants. D'autres proches de la famille de la reine Mathilde ont confirmé la version des faits d'"oncle Raoul".

Contacté par Joods Actueel, Pascal Martin maintient sa version et déclare ne pas avoir commis de faute.

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