jeudi 2 mars 2017

Quand Yasser Arafat faisait tuer un Belge

Nonobstant, Arafat et les Palestiniens peuvent toujours compter sur la bienveillance des élites belges, alors qu'Israël fait l'objet de remontrances, de campagnes de diabolisation, de boycott, d'accusations de pratiquer l'apartheid, de procès devant le pseudo-tribunal Russell pour la Palestine etc.  

UBU PAN, journal satirique belge (1er mars 2017):


C'est notre confère 't Pallieterke qui le révèle: le déclassement d'archives de la National Security Agency (la NSA américaine) a permis d'établir que le terroriste Yasser Arafat avait donné l'ogre formel d'abattre le diplomate belge Guy Eid et deux ressortissants américains. 
Le drame eut lieu au début du mois de mars 1973, à Khartoum, capitale du Soudan. 
Quinze ans plus tard, son fils, Charles Michel, donnait des leçons de bonne conduite à Israël, tout en flattant les héritiers palestinien d'Arafat, devenu... Prix Nobel de la Paix, en 1994.  Les Michel ont les admirations qu'ils méritent.  
La Libre Belgique revenait en 2007 sur cette affaire:
Dans la soirée du 1er mars 1973, Guy Eid, le chargé d'affaires de l'ambassade de Belgique au Soudan, participe à une réception à l'ambassade d'Arabie Saoudite à Khartoum. Un commando de "Septembre Noir" fait irruption et prend plusieurs otages, dont l'ambassadeur des Etats-Unis, son adjoint et M. Eid déjà blessé. Les huit assaillants exigent la libération de Sirhane Sirhane, l'assassin du sénateur Robert Kennedy, et d'autres Palestiniens détenus en Israël et en Europe. (...)
La Belgique dépêche à Khartoum le conseiller de son ambassade au Caire. Mais le président Nixon refuse de négocier. Le 2 mars, peu après 21 heures, le commando traîne les deux Américains et le Belge dans la cave de l'ambassade, les aligne contre le mur, pieds et poings liés, et leur tire 40 balles dans le corps.
Yasser Arafat a toujours nié tout lien avec cette affaire. Mais le Département d'Etat américain a récemment déclassifié un de ses propres rapports (dévoilé dans la dernière livraison de l'hebdomadaire "Knack"), qui stipule que l'attentat a été "planifié et exécuté en toute connaissance et avec l'accord personnel" de M. Arafat. "Les représentants du Fatah à Khartoum ont participé à l'attaque, utilisant un véhicule du Fatah pour transporter les terroristes à l'ambassade saoudienne." (...)
 En mai 1973, raconte le général Pacepa, lors d'un dîner avec M. Ceaucescu, M. Arafat "se vante avec excitation de son opération à Khartoum". Et à un des convives qui le met en garde de ne pas être accusé de meurtre, "M. Arafat répond avec un clin d'oeil espiègle : qui, moi ? Je n'ai rien eu à voir avec cette opération". Selon la presse américaine, Ariel Sharon aurait déclaré en 1995 qu'Israël avait lui aussi fourni à Washington des enregistrements prouvant le lien personnel de Yasser Arafat avec l'attentat de Khartoum.
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