samedi 11 mars 2017

Quatre universités belges invitent un terroriste palestinien à la 'Semaine contre l'apartheid israélien'

Salah Hamouri
i24NEWS rapporte:
A l’occasion de la "Semaine contre l'apartheid israélien" initiée par le BDS, l’Université d’Anvers en Belgique a accueilli mardi en qualité d’intervenant à une conférence, le terroriste palestinien Salah Hamouri.
Il est important de souligner que l'Université d'Anvers est loin d'être la seule université belge à avoir invité Salah Hamouri, comme l'article peut le laisser supposer.  La réalité est que quatre universités belges ont accueilli le terroriste palestinien (l'Université Libre de Bruxelles, l'Université Catholique de Louvain, l'Université Catholique de Leuven et l'Université d'Anvers, les deux dernière étant flamandes) à l'occasion de la "Semaine contre l'apartheid israélien" à laquelle sept universités belges ont participé. Il convient également de souligner que l'Université Libre de Bruxelles et l'Université d'Anvers sont allées encore plus loin dans la propagation de la haine d'Israël et des Juifs qui y vivent. Elles ont invité Charlotte Kates de Samidoun, une organisation qui défend le tueur d'enfants juifs Sami Kuntar, membre du Hezbollah.  En décembre 2016, Samidoun a rendu hommage à Kuntar à Bruxelles.  (Charlotte Kates et Samidoun feront l'objet d'un post ultérieur).

Il semble que seuls les étudiants de l'Université d'Anvers ont dénoncé la venue du terroriste.  


Université d'Anvers:

Salah Hamouri et Charlotte Kates de Samidoun. 



Université Libre de Bruxelles (ULB): 
Salah Hamouri et Charlotte Kates de Samidoun.  



Université Catholique de Louvain (UCL):

Salah Hamouri et Alexis Deswaef, Ligue belge des Droits de l'Homme.



Université Catholique de Leuven (KUL):
Salah Hamouri, Professeur Lieven De Cauter et Selwa Othman.

i24 NEWS:

La décision d'accueillir Hamouri, a provoqué un vif émoi au sein de la communauté juive de Belgique, et plus particulièrement pour les étudiants juifs de cette université."Je suis très déçue de l'hospitalité accordée à l'événement, d'autant plus que l'invité est un terroriste condamné pour tentative d'assassinat, et qui a été libéré avant la fin de sa peine", a déploré à i24NEWS Jessica Rosenblum, étudiante à l'Université d'Anvers."Un individu comme M. Hamouri et le discours haineux d'organisations prônant le boycott d'Israël tel que le BDS n'ont pas leur place à Anvers", a-t-elle ajouté, dénonçant le prétexte du droit à la liberté d'expression dans le but de "délégitimer Israël" via de tels colloques.
L'association des étudiants juifs de l'Université d'Anvers a tenté de faire annuler cette intervention en faisant part à leur directeur de leur indignation quant à cette soirée, dans un courrier dont i24NEWS a obtenu une copie.  Dans sa réponse, Van Goethem invoquant "la liberté d’expression", a affirmé que l’université qu’il dirige dispose du droit d'organiser des soirées "politique", notamment pour faire entendre ceux qui veulent s’exprimer sur la notion d’"apartheid liée au concept de l’État Juif".Pour lui, la condamnation pour terrorisme de Salah Hamouri "ne peut justifier un refus" de le faire intervenir à une conférence. Ce dernier "a purgé sa peine de 7 ans d’emprisonnement et a plaidé coupable dans un contexte d’un accord pour réduire sa peine", a-t-il argué. (...) 
"Il a été libéré dans le cadre d'un échange", a tenu a rappelé André Gantman, membre du Conseil communal d'Anvers et ancien président de l'association juive B'nai B'rith d'Anvers, interrogé par i24NEWS, faisant référence à l'accord Shalit.  "Le problème n'est pas d'ordre légal mais d'ordre moral", a-t-il estimé, avant de préciser "Hamouri n'a à ma connaissance, jamais exprimé de regrets".
Pour M. Gantman, le directeur Herman Van Goethem porte la responsabilité de cet événement "inadmissible" en "laissant violer son université par un tueur".
Du côté des militants pro-israéliens, la colère est partagée. L'argument du "dialogue" défendu par le directeur de l'université est "trompeur", a assuré Jenny Aharon, à i24NEWS.  Pour cette activiste pro-israélienne d'Anvers, le problème n'est pas de se confronter aux idées opposées d'une personne, "c'est la tout le principe de la liberté d'expression, mais on ne peut pas dialoguer avec un tueur !", a-t-elle conclu.

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